La Croisire noire: Sur la trace des explorateurs du XIXe

Category: Livres,Histoire,Monde

La Croisire noire: Sur la trace des explorateurs du XIXe Details

La Croisière Noire peut revendiquer le titre de mission économique, humanitaire, scientifique et culturelle.Première expédition automobile transafricaine, la Croisière Noire est un défi lancé par André Citroën à ses concurrents de l'époque. Déjà en 1923, la Première Traversée du Sahara en Automobile avait permis de relier Touggourt à Tombouctou créant ainsi la première liaison automobile entre l'Algérie et les pays du Soudan. L'Expédition Citroën Centre-Afrique, deuxième mission Haardt-Audouin-Dubreuil, se révèle plus audacieuse encore que l'aventure saharienne. Au raid sportif se substitue une course de fond de20.000 km à travers le continent africain, dont les buts, toujours plus ambitieux, seront au départ de sa renommée.L'itinéraire propose une voie nouvelle à travers le Sahara pour relier les colonies du Niger, du Tchad et de l'Oubangui-Chari avant d'atteindre, à travers la forêt équatoriale, Stanleyville et le Congo belge. Puis cap sur le lac Victoria où la mission éclate en quatre groupes pour rejoindre Madagascar après avoir traversé le Kenya, le Tanganyika, le Nyassaland, le Mozambique et l'Afrique australe anglaise. Chargée de missions par deux sociétés savantes, la Société de Géographie et le Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, la Croisière Noire peut revendiquer le titre de mission économique, humanitaire, scientifique et culturelle.remière expédition automobile transafricaine, la Croisière Noire est un défi lancé par André Citroën à ses concurrents de l'époque. Déjà en 1923, la Première Traversée du Sahara en Automobile avait permis de relier Touggourt à Tombouctou créant ainsi la première liaison automobile entrel'Algérie et les pays du Soudan. L'Expédition Citroën Centre-Afrique, deuxième mission Haardt-Audouin-Dubreuil, se révèle plus audacieuse encore que l'aventure saharienne. Au raid sportif se substitue une course de fond de 20.000 km à travers le continent africain, dont les buts, toujours plus ambitieux, seront au départ de sa renommée.L'itinéraire propose une voie nouvelle à travers le Sahara pour relier les colonies du Niger, du Tchad et de l'Oubangui-Chari avant d'atteindre, à travers la forêt équatoriale, Stanleyville et le Congo belge. Puis cap sur le lac Victoria où la mission éclate en quatre groupes pour rejoindre Madagascar après avoir traversé le Kenya, le Tanganyika, le Nyassaland, le Mozambique et l'Afrique australe anglaise. Chargéede missions par deux sociétés savantes, la Société de Géographie et le Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, la Croisière Noire peut revendiquer le titre de mission économique, humanitaire, scientifique et culturelle.

[button]

Reviews

Belle rtrospective de cette aventure que fut la "croisire noire", ce livre vaut surtout pour les extraits du journal de voyage de Louis Audouin Dubreuil, pre de l'auteure et chef en second de l'expdition. C'tait un sacr personnage, mais aussi un excellent crivain.On apprciera aussi les quelques photos d'archives qui agrmentent le parcours, et surtout, un cahier central de superbes lithographies du peintre Iacovleff qui accompagna le voyage... seul tmoignage color d'une poque rvolue.On sent des explorateurs intelligents, passionns par cette Afrique, assez humanistes pour tre partisans d'une "colonisation raisonne". Mais on sent surtout des hommes bourrs de paradoxes, qui tirent la sonnette d'alarme sur le trafic d'ivoire et le danger d'extinction des fauves (oui, dj en 1925 !) tout en participant des chasses o ils tuent lions, lphants et hippopotames pour les empailler ; qui se lamentent sur la perte d'authenticit qu'ils constatent dj dans certaines tribus o ils trouvent que les Africains, heureux quand ils taient sauvages, deviennent tristes lorsqu'ils s'europanisent, tout en fustigeant certains administrateurs franais qui selon eux ne font pas assez d'efforts pour civiliser les zones dont ils ont la charge, compar aux admirables Anglais et Belges qui font vraiment du bon boulot !Finalement, dans tout cela, ce sont les trois artistes : Specht, mais en particulier le cinaste Poirier et le peintre Iacovleff, qui suscitent le plus la sympathie. Ils sont l pour l'art, l'esthtique et la dcouverte, et n'ont pas se sentir comptables d'une mission civilisatrice ou scientifique. L o Haardt et Audouin abattent les animaux coups de fusil de gros calibre pour agrmenter les collections du Museum d'Histoire Naturelle, ils prfrent risquer leur peau s'en approcher pour les peindre ou les photographier, et ne cachent pas qu'ils prfreraient les voir pargns. Idem pour les peuplades dites "primitives", o ils prfreront adopter l'oeil de l'ethnologue et ne pas porter de jugements l'aune des moeurs occidentales.Un bmol trs pratico-pratique, mais pourtant important : ce systme de notes reportes en fin d'ouvrage est pouvantable ! Il y a plus de 130 reports sur des mots techniques ou sur des termes africains, qui ne sont vraiment pas du luxe, mais pourquoi ne pas les avoir mis en bas de page ? Ces allers-retours incessants m'ont vraiment t pnibles.

[button]

About

Iklan Atas Artikel

Iklan Tengah Artikel 1

Iklan Tengah Artikel 2

Iklan Bawah Artikel